vendredi 18 janvier 2013

Chapitre 16 - Toutes ces bonnes résolutions que je ne tiendrai pas



C'est un peu ce que je ressens en revenant sur ce blog après tout ce temps... Disons pour ma défense que je pensais l'écrire à la base parce que j'avais un peu peur de ce que l'expérience de vivre la vie dangereuse et exotique à Londres pourrait bien donner, et que comme en fait, tout se passe bien, je ressens moins le besoin d'écrire ce blog, ce qui me permet d'avancer mes projets personnels (pourquoi est-ce que ça sonne comme une mauvaise excuse ?). 



Quoiqu'il en soit, il paraît qu'à nouvelle année, bonnes résolutions... Il serait temps de s'y mettre alors (?). Je pourrais faire comme tout le monde et me promettre de faire du sport cette année. Je pourrais promettre de faire du sport pour me maintenir en forme. Genre aller courir dans un parc régulièrement. 


Ou pas. 
Plutôt, prenons la bonne résolution de tenir un peu plus ce blog qu'il ne l'a été. Ce qui est une activité moralement satisfaisante comme courir mais que je peux faire depuis ma chambre avec une bonne tasse de thé chaud.
Et puis, je fais déjà du sport. Primo, j'ai décidé de monter les marches des sept étages qui mènent à ma chambre au lieu de prendre les ascenseurs sauf quand je suis fatiguée, qu'il fait froid, que j'ai eu une journée longue, que j'ai faim, qu'il neige, que j'ai envie de prendre l'ascenseur. Et je descends les étages en rappel depuis ma fenêtre (bon, d'accord, cette histoire de rappel n'est pas forcément véridique). Secundo, je suis en retard.
Oui, le retard est un sport. Quand on y réfléchit : quand je suis en retard, je cours pour attraper mon bus (comme dans un 100m + course de fond), je louvoie entre les passants (comme dans un slalom à ski),  je saute par dessus les obstacles (saut de haies). Le retard, c'est un peu comme un pentathlon : c'est très physique, et quand on y réfléchit, l'être tout les matins témoignent de capacités sportives de haut niveau. J'en profite pour passer un petit message personnel à mes amis qui râlent à chaque fois que j'arrive en retard à nos rendez-vous : arrêtez de vous plaindre que je m'entraîne avec autant de sérieux, le jour où la fédération olympique fait du retard un sport officiel, je serai la meilleure chance pour la France de remporter une médaille. 

Mais ce n'est pas vraiment pour cela que nous sommes là, si ? 
Lançons-nous plutôt dans le récit palpitant de mes aventures londoniennes. 

Je n'ai pas eu le temps d'écrire ce blog avant de rentrer en France parce que j'étais débordée par mes essays. Un essay, ce n'est pas grand chose en soit... Mais c'est l'histoire de l'éléphant et de la toile d'araignée. Un éléphant se balance sur la toile toile toile d'araignée, puis deux, puis trois, et au bout d'un certain nombre d'éléphants la toile casse (ce qui est étonnant, puisqu'à partir du moment où la toile a résisté au poids d'un éléphant, on ne voit pas très bien comment un ou deux ou cent de plus font la différence... enfin je ne suis pas là pour critiquer les comptines pour enfants). Ce que je veux dire par cette métaphore tordue ? Que un essay à la fois ça va, mais si on laisse s'accumuler les éléphants les essays... On reste enfermé à bosser comme je l'ai fait mes dernières semaines à Londres. Mais ce n'est pas que je suis une feignasse, loin de là. Simplement, j'ai été tellement bouleversée par l'annonce de la grossesse de Kate que j'ai eu du mal à travailler. 



Mais bon. J'ai finalement réussi à remonter dans le train, direction Paris, après moult et moult pérégrinations (voyage de la résidence à l'eurostar avec Julie, qui habite la même résidence et avait un billet pour le même train, et... s'est aperçue à mi-chemin qu'elle avait oublié son billet, moi qui avait des valises trois fois trop lourdes, à tel point que j'en ai eu des courbatures pendant quatre jours). Comme je l'avais déjà dit, c'est le passage d'un monde à un autre, la parenthèse londonienne qui se met un temps en pause le temps que je reprenne mes habitudes parisiennes... Revenir m'a fait étrange, je reconnaissais ma chambre londonienne mais j'avais l'impression d'une sorte de décalage. Un peu comme si je jouais avec un de ces jeux pour enfant où il faut mettre la bonne forme dans le bon trou, et que j'essayais de rentrer le carré dans le rond (subtile comparaison). 



Revenir à Paris était frustrant, parce que je n'avais pas pu faire tout ce que j'aurais voulu faire. J'avais en effet des essays (ENCORE) à rendre... Pour juste après les vacances de Noël. Quelle intelligence de donner des essays sur cette période là alors qu'on a tous franchement mieux à faire de nos vie, pas vrai ? Et comme la plupart des cours sont sur toute l'année, il n'y a pas d'intersemestre... Ce qui donne l'impression de bosser non stop jusqu'en juin. 
Mais ce n'est pas grave pas vrai ? Qui a besoin d'une vie sociale ?
Quoiqu'il en soit, j'en profite pour passer un message à mes essays de ce semestre que j'ai tous rendus...


La suite viendra bientôt sur le danger de la vie londonienne, entre chutes de neige et d'hélicoptères... (Admirez ce magnifique zeugma)

Sous réserve que je ne décide pas de tout plaquer pour devenir une rockstar du ukulélé internationalement reconnue, bien sûr.