jeudi 29 novembre 2012

Chapitre 15 - Petit lexique de la vie de tous les jours à Londres (A-D)

-Blog,  : Parce qu'on a tous quelque chose en nous de Tenessee commencé un blog un jour avant de partir en 3A parce qu'on se sentait hyper trop motivé, plein de la fougue de la jeunesse et qu'on a fini par le délaisser comme le reste (mais non, je ne suis pas en train d'essayer de me justifier...). 

-Bus : un des passe-temps londoniens les plus à la mode, attendre 20 minutes un bus qui n'arrive jamais, aller à une autre station pour en prendre un deuxième, voir le premier passer... Alternative amusante : le conducteur à qui vous faites signe de s'arrêter et qui répond par un coucou sans daigner s'arrêter.


-Camembert : étonnamment, l'absence de camembert se fait cruellement ressentir quand on est à l'étranger. Je rêve de pouvoir déguster un bon vieux camembert avec une flûte de champagne et un morceau de pain installée confortablement en haut du Shard dans une robe Chanel hors de prix. Donc il y a un moment où je me suis mis à chercher "camembert" dans Google pour combler le manque (ce qui, comme j'ai pu m'en apercevoir en recevant la visite d'une amie française pendant que je faisais ma recherche, n'est en réalité pas tout à fait normal, mais passons). Je vous offre en exclusivité le résultat de mes recherches.




(La vidéo vaut vraiment ses 6 minutes... Vous ne pourrez pas dire que vous ne resortez pas plus cultivés de la lecture de ce blog).

-Cinéma : un endroit où vous ne mettrez pas les pieds à Londres si votre budget est limité. Si vous avez un jour l'occasion de venir vivre à Londres (pour y faire votre 3A ou autre) et que vous aimez aller au cinéma, je vous conseille de prendre un forfait ou un pay as you go chez Orange : ils offrent la même formule qu'en France mais le mercredi (une place achetée = une place offerte). Donc vous y allez avec un(e) ami(e) et vous partagez le prix. Cela reste très élevé par rapport au cinéma en France. Je ne suis allée voir que James Bond, et j'ai payé 6,50 livres pour la séance, alors que la salle n'était pas immense et que je n'étais pas très bien placée (en Angleterre au cinéma comme au théâtre, vous avez une place attribuée au moment de l'achat du ticket). Mais bon, ce James Bond se déroule en partie à Londres, alors...

-Charity Shops : boutiques qui vendent des donations au profit d'une association, véritable institution en Angleterre. Surtout un bon moyen de faire des affaires à petit prix (voir livres).

-Courses : les Anglais n'ont pas les mêmes besoins que nous. Ils n'ont pas certains produits qui sont basiques en France, comme le blé par exemple. Les yaourts natures... sont sucrés (ils aiment tellement le sucre qu'il est possible qu'ils en mettent même dans leur sel). Et la semoule est un met extrêmement exotique ("a great alternative to pasta and rice", proclame fièrement celui que j'ai trouvé à Tesco, comme si c'était le plus fin des mets). 

-Croissant au chocolat : Indignons-nous en tant que Français devant cette invention immonde. L'Anglais est assez pervers pour avoir inventé un croisement entre le pain au chocolat et le croissant. Ils n'y a aucune limite morale. Si on veut du chocolat, on prend un pain au chocolat ; si on a envie de moelleux, on mange un croissant. PAS LES DEUX EN MÊME TEMPS. Le croissant au chocolat, c'est refuser de choisir, c'est donner aux gens l'illusion que dans la vie ils n'ont pas à trancher ! Scandaleux !



-Cuisine : que vous soyez un as des fourneaux ou pas, si vous êtes en Angleterre, ne vous compliquez pas la vie : pour un Anglais, vous êtes Cyril Lignac. Il suffit que je cuisine des pâtes carbonaras pour arracher des cris d'admirations à tous mes colocs.



-Découvertes scientifiques : la 3A, c'est l'occasion de faire des découvertes scientifiques incroyables. J'ai par exemple pu vérifier que les aliments périmés finissaient bien par devenir entièrement verts et poilus comme dans les dessins animés, grâce à l'un de mes aimables colocs qui a bien voulu laisser des frites traîner près de ma nourriture pendant un mois pour que je fasse cette découverte ô combien cruciale. Merci coloc anonyme !


mercredi 28 novembre 2012

Chapitre 14 - Petites sorties londoniennes

Que faire à Londres quand vous êtes en 3A pendant vos moment de libre ? 
La bonne réponse est : vous n'avez aucun moment de libre, puisque vous passez votre temps libre à procrastiner sur internet, puis prenez du retard pour vos essays, et devez vous mettre à travailler ceux-ci en catastrophe. HAHA. 
Plus sérieusement, quelques activités que j'ai eu l'occasion de faire ce mois-ci...


La Tate (Modern, of course)

La Tate modern (ou le Tate Modern, personne n'a jamais bien su) est, comme son nom l'indique, le musée d'art moderne de Londres, situé, comme son nom ne l'indique pas, dans une ancienne fabrique. 


Ledit bâtiment a un côté très effrayant de nuit, dans le Londres très éclairé, il forme une masse sombre un peu menaçante. La plupart du temps donc étant donné qu'il fait nuit à 16h HAHA. 
Je ne vais pas me lancer dans une apologie de l'art moderne (je pourrais, mais je doute que ce soit ce qui vous amène ici, pas vrai ?), mais j'adore. Bien sûr, il faut voir ce qu'on appelle par art moderne. Par exemple, il y avait parmi les oeuvres une tache blanche sur un mur, et c'était une oeuvre d'art... J'ai les mêmes sur mon mur et j'appelle ça de la saleté, mais qui sait, je loge peut-être dans une annexe de la Tate ? 
Tout ça pour dire que je n'aime pas TOUT ce qui est rangé sous la catégorie art moderne. C'est une catégorie qui regroupe énormément de travaux différents, il y a beaucoup de chose très différentes qui valent la peine d'être vu, malheureusement j'ai parfois l'impression que beaucoup de gens réduisent l'art moderne à la production de taches blanches sur les murs... J'aimerais rappeler aux pourfendeurs de l'art moderne que l'art classique a, lui aussi, produit ses croûtes, et qu'heureusement le temps a un peu fait le tri... 
L'art moderne pose la question de savoir ce qu'est l'art. Si on réduit l'art à la fonction esthétique, bien sûr, l'art moderne n'est pas de l'art. Mais dans ce cas, qu'est-ce qui différencie un bel objet d'une oeuvre d'art ? Bien sûr, il peut y avoir une dimension esthétique dans l'art, mais c'est aussi une catharsis, un moyen d'exprimer nos angoisses, peurs, interrogations (des sentiments plus positifs aussi bien sûr). Un moyen de faire passer un message également (et plein d'autres encore, mais j'avais promis de ne pas me lancer dans un réquisitoire pour l'art moderne et ça y ressemble drôlement...). Je ne mettrai pas toutes les photos que j'ai prise, simplement ces deux-ci que j'ai préféré dans ce qu'on a vu (apparemment, toutes les sections ne sont pas ouvertes lors des nocturnes). 


Ibrahim El-Salahi, Reborn Sounds of Childhood dreams
Il faut voir ce tableau en vrai (il doit être à taille humaine), ces figures qui nous fixent évoquent quelque chose d'à la fois vaguement familier et d'inquiétant... 


Je n'ai pas noté le nom de l'auteur, mais j'ai beaucoup aimé le concept : c'est un berceau plein de plastique (je ne me souviens plus exactement de la matière), qui symbolise le fait qu'une fois qu'on sort du berceau (que nous grandissons donc), il n'y a plus de retour possible en arrière. L'enfance est dernière nous et on ne pourra jamais la retrouver. (Mais nooooooon, vous n'êtes pas déprimés)
Si ? Bon. On va arranger ça.


Bonfire Night


Bonfire night, c'est le 5 Novembre, c'est pour commémorer l'attentat de Guy Fawkes contre le Parlement (si vous avez vu V pour Vendetta, ça va vous dire quelque chose...). Comme vous l'avez deviné, c'est principalement des feux d'artifices un peu partout dans la capitale (les Anglais sont un joyeux peuple, prenez exemple sur eux ; la presque destruction de leur Parlement aurait pu être un drame, mais ils ont su en tirer quelque chose de positif, à savoir une occasion de boire jusqu'à en être ivre mort de faire la fête).  
L'erasmus society nous avait briefé sur un feu d'artifice dans un park pas très loin de la résidence. Etant donné que c'était l'erasmus society, on s'attendait à ce que ce soit un truc absolument énorme, avec une foire autour et tout et tout... Cela commençait à 19h (ce qui n'est pas un problème puisque rappelons-le il fait nuit à 16h30). On nous avait vendu du rêve...


Et en fait non. 
On a raté une partie du feu d'artifice parce qu'ils l'ont commencé en avance. Il y avait des stands dans le parc où le feu d'artifice avait lieu : des stands de nourriture, un peu de musique, des artistes de rue (une jongleuse de feu notamment (quand je dis "de feu", je ne veux pas dire qu'elle était vraiment en feu, mais qu'elle jonglait avec des trucs en feu)). Bon, finalement, ça avait l'air rigolo, on a commencé un peu à traîner...
Quand soudain la musique s'arrêta brutalement. 5 minutes après la fin du feu d'artifice (à 19h15 donc). Tout remballe en cinq minutes et en cinq minutes en plus, on nous fait sortir du parc. Ben oui, les Anglais mangent à 19h30, il faudrait pas qu'ils rentrent trop tard non plus...



Le Lord's Mayor Show

La City a son propre maire, élu pour un an (renouvelable), qui a apparemment des pouvoirs particuliers (notamment, la City aurait sa propre police qu'elle gèrerait elle-même). C'est une charge importante donc, pour des raisons historiques. Tout les ans, le nouveau maire est intronisé au cours d'une grande fête populaire (qui a lieu depuis 1535, une des plus vieilles traditions anglaise). Il y a une parade, très étonnante parce qu'en plus des chars de la ville de Londres (on y voit l'armée, des gens en costume traditionnelles, des hauts dignitaires en calèche, certaines universités y sont également représentées (mais pas la mienne)), on y trouve des corps de métiers (genre les fermiers sur leur tracter en plein Londres, ou les bouchers avec leur steak-ballon), mais aussi... Des chars publicitaires (impossible d'échapper aux coupures pub, que voulez-vous).
Et ensuite, si vous avez l'occasion d'être à Londres pour cet évènement, ne ratez pas la Cathédrale Saint Paul : elle est normalement payante (environ 15 livres pour entrer... haha), mais ce jour là elle est entièrement gratuite ! L'entrée au moins. En plus, on a le droit de prendre des photos, alors que quand vous payez les autres jours c'est interdit (logique, quand tu nous tiens). La cathédrale est apparemment l'une des plus grandes d'Europe, l'une des plus luxueuses sûrement. J'ai pu assister, avec les amies qui m'accompagnaient, à un spectacle donné par deux acteurs (apparemment fameux à Londres), qui jouaient l'histoire d'un mec quidam lambda qui devient maire de Londres grâce à son chat.


Nous sommes montées au sommet de la cathédrale (on a eu du bol, ils fermaient l'accès après nous), et on a payé 3 pounds (ce qui est tout à fait correct). Monter tout en haut est assez impressionnant, nous avons eu droit à une vue magnifique du coucher de soleil sur la Tamise... Seul hic : il y a trois étages. Le premier donne sur l'intérieur de la cathédrale (mais on ne voit pas grand chose), le deuxième sur Londres (mais il y a de hautes colonnes en pierre qui empêchent de bien voir), le dernier niveau offre une vue magnifique mais la plateforme est très étroite, donc les vigiles pressent tout le monde de faire vite, et on reste au final à peu près une minute (alors qu'il a fallut se farcir 257 marches auparavant). Je ne suis pas sûre que le tout vaille réellement 15 pounds, si vous avez un budget serré, à moins que vous ne soyez amateur d'art religieux (auquel cas ça vaut le coup d'oeil). 

samedi 3 novembre 2012

Chapitre 13 - L'étrange histoire de la poubelle chantante

Il semblerait que suite à des distorsions du continuum espace-temps complètement indépendantes de ma volonté je n'ai pas écrit sur ce blog depuis un moment. Donc il y a du boulot à rattraper. (Je pourrais me contenter de "bah rien de bien neuf" mais bon où se trouve l'intérêt de faire un blog). 

Première chose notable depuis la dernière fois que j'ai pris un peu de temps pour écrire ce blog : je suis allée à Cambridge. Cambridge, l'unique université anglaise que je connais en dehors d'Oxford, heu... Cambridge. (Je me rends compte que je ne sais pas comment formuler une phrase qui ne tombe pas dans le cliché façon guide touristique à deux pennies, genre "université centenaire de prestige qui accueillit bon nombre des plus brillants cerveaux anglo-saxons" donc on va s'arrêter là, considérant que le mot se suffit en lui-même). La ville n'est pas très grande mais très mignonne, tous les bâtiments sont assez anciens. Il y a des College (les bâtiments de l'université) un peu partout dans la ville. Ils ont notamment un King's College. Et j'ai compris que quand j'avais cherché "King's College" avant de venir à Londres pour voir à quoi ressemblerait mon université, c'était sur le King's College de Cambridge que je suis tombée... Est-il possible de se faire rembourser par la DAIE pour publicité mensongère ? (En même temps, c'était trop beau pour être vrai) : 



Hmmm, j'aurais peut-être dû me douter qu'autant de place en plein coeur de Londres... 


Bref.
Il est temps de donner ici l'explication du titre : on a vu à Cambridge un gars caché dans une poubelle qui jouait de la guitare. 


Mais bon, quand vous habitez en Angleterre, il y a un moment où vous finissez par ne même plus trouver ça bizarre (quoi que là c'était vraiment bizarre). Il n'y a pas tellement plus à en dire (c'est un peu comme La cantatrice chauve de Ionesco, la Cantatrice Chauve n'a que deux répliques dans toute la pièce, l'étrange histoire de la poubelle chantante n'a que deux lignes sur mon blog... Que voulez vous, j'essaye d'attirer l'attention du public par tous les moyens).

J'étais avec d'autres sciences pistes, on s'est promenés dans la ville et on s'est fait une ballade en barque. Cambridge est à visiter en Automne, les feuilles qui couvrent les bâtiments deviennent rouges et le paysage est magnifique. Evidemment il a plu (on parle de l'Angleterre là les gars... En plus Cambridge se situe au Nord de Londres, qui l'eut crû ?). Mais bon, la balade champêtre (pour un parisien, trois arbres = champêtre ; mais reconnaissons qu'ici les bords de la rivière sont très verdoyants) en fin d'après-midi sous la pluie avait son charme. A tel point que je me suis dit un moment que j'aurais bien aimé venir étudier ici, parce que le cadre avait quelque chose de poétique, d'attachant...



Nostalgie qui m'a pris cinq minutes et qui s'est bien vite envolée quand à 6h il s'est mis à faire nuit noire et que tous les magasins et bars ont fermés. Etant parisienne, habituée à la suractivité citadine, habiter ici toute l'année ne m'aurait sans doute pas plu. Et puis, je me suis attachée à ce bon vieux Londres...

J'ai bien sûr continué d'explorer l'improbable capitale de ce non moins improbable pays. Il serait impossible de vous raconter tout ce que j'ai fait entre temps... 

Je suis allée voir la semaine dernière le Rocky Horror Picture Show par contre, et c'était réellement génial. Je ne connaissais que vaguement de nom, parce que Glee en avait fait une reprise et parce que mon père m'en avait parlé, et le concept m'avait plu. Mais il faut le vivre pour comprendre... J'avais traîné avec moi deux amies, Caroline et Pauline, histoire de ne pas y aller toute seule (mais bon je pense que globalement elles étaient relativement contente d'être venues... enfin, en tout cas elles continuent de m'adresser la parole, donc si elles ont été traumatisées elles ne m'en tiennent pas rancune). 



Pour ceux qui ne sauraient pas ce qu'est le Rocky Horror Show, c'est un film (mais ça vous l'avez peut-être deviné), une comédie musicale pour être précise. Je vous passe les détails du scénario (si vous êtes intéressés, wikipédia est encore et toujours votre ami). C'est une parodie de film d'horreur, en très gros résumé c'est l'histoire d'un couple qui voyage, la voiture tombe en panne au milieu de nulle part, et comme il pleut ils se font héberger dans un château pas très loin, qui se trouve rempli de gens... heu... un peu bizarre. Je vous laisse juger.


(Petite info au passage pour les gens qui sont fans de One Piece : le personnage du docteur Frank N Furter a inspiré Eichiro Oda pour le personnage de Iva, c'est assez flagrant quand on regarde le film...)


Le film date des années 70, il a été l'objet d'un scandale au moment de sa sortie (on y voit des travestis, du sexe hors mariage/les membres d'un couple qui se trompent mutuellement/l'héroïne couche avec deux mecs différents/du sexe entre hommes, je vous laisse juger pourquoi la société des années 70 a pu trouver ça discutable du point de vue moral). Le film a fait un flop et a été redécouvert par les fans plus tard. Un noyau dur de fans s'est constitué, et le film est devenu assez célèbre. Et on en vient à l'originalité de ce film : c'est un film participatif. Lors de la séance à laquelle j'ai assisté (organisée par le club cinéma de l'Imperial College), les membres du club théâtre étaient venus déguisés comme les personnages. Ils ont commencé par une sorte de présentation du film et un genre de bizutage de ceux qui n'avaient jamais vu le film (je vous passe les détails, vous aurez la surprise quand vous irez le voir). Et pendant le film, ils mimaient parfois les actions de leurs personnages, c'était très drôle. Le principe, c'est que le public participe aussi : il faut jeter du riz lors de la scène du mariage au début du film (non, ce n'est pas un spoil), se couvrir avec un journal quand l'héroïne fait la même chose parce qu'il pleut (on s'est fait arrosés à grand coup de pistolets à eau par les membres du club théâtre...), danser en même temps que les acteurs, hurler "slut" à chaque fois que quelqu'un prononce le nom de l'héroïne et "asshole" à chaque fois que quelqu'un prononce le nom du héros dans le film (parfois ça s'embrouille un peu...)... Les gens répondent aux répliques des personnages, certaines de ces réponses étant apparemment convenues, d'autres spontanées. A la fin de la séance, la salle était couverte de papier toilette, de papier journal, et j'ai même trouvé un toast à mes pieds... 


Purement awkward donc, mais l'ambiance était très bonne enfant, et c'était très drôle à vivre. Si vous avez l'occasion de le faire n'hésitez pas, surtout si vous êtes actuellement dans un pays anglo-saxon (quoi qu'il paraît qu'il y a un cinéma à Paris qui le diffuse régulièrement). 

Dernier point de cet article, le plus important me direz-vous... Où prendre son afternoon tea à Londres ! J'ai été explorer avec des amies Café in the Crypt, un café situé sous Saint-Martin in the hills (rebaptisé de manière hasardeuse "Saint-Martin dans les champs" par ma personne). Vous ne savez pas où se trouve Saint-Martin truc ? (c'est long à écrire, comprenez moi...). Sur Trafalgar Square, tout simplement. Café in the Crypt est donc, comme son nom l'indique, un café situé dans la crypte, où on peut déguster un afternoon tea pour 5,90 pounds...


Je vous laisse sur cette note joyeuse et alléchante, mais pas sans préciser que c'était aussi bon que ça en avait l'air...