vendredi 19 octobre 2012

Chapitre 10 - Bring it on.

Il est temps de reprendre le rythme des posts de ce blog, histoire de dire qu'il ne meurt pas avant l'heure (la date de péremption est déjà d'un an, inutile d'enfoncer le clou). 

Cela fait un certain moment que je n'ai pas écrit, et il m'est arrivé pleins de trucs. Forcément, depuis le temps, j'avais le temps de mourir 6 fois écrasée par un bus, dévorée par le dinosaure qui se cache dans la Tamise (Quoi ? Vous n'êtes pas au courant que le gouvernement britannique cache un dinosaure dans la Tamise ? Ils font croire qu'ils se trouve au Loch Ness mais en réalité... on nous ment), subir une petite dizaine de chutes de météorites. 

J'ai effectué une plongée sans pallier de décompression vers ce monde étrange qu'est le système scolaire britannique. Pourquoi étrange ?
-à Sciences Po, vous n'avez aucune excuse pour rater un cours (deux absences et bye bye les crédits). Ici, les profs vous expliquent qu'ils s'en foutent carrément de votre vie ("n'amenez pas de certificat si vous êtes malades, honnêtement je m'en fous"), mais que ce serait pas trop mal d'envoyer un petit mail genre au bout de quatre-cinq absences éventuellement, juste histoire de signaler que vous êtes pas morts.
-10h de cours pour ce semestre, 8h pour le prochain semestre. Dur dur la vie. Dire que ça représente parfois une journée de cours classique pour certains étudiants restés en France. 


Bon, le truc, c'est qu'il y a beaucoup de lectures à faire à côté. Ce qui reste de la petite bière quand on a le double d'heures/de cours/de travail/même tonne de lectures en temps normal à Sciences Po. 400 pages de lectures par semaine environ. Et encore, j'ai dû rattraper 3 semaines de lectures en retard d'un coup, 1200 pages en quelques jours... D'où mon manque de temps pour ce blog. Hum. 
Parce que les cours sont du coup très sommaires, et on s'attend vraiment à ce que vous alliez compléter par vos lectures. Assez essentiel donc dans les cours où il y a un examen final (pour les autres où il n'y a qu'une dissertation finale, on s'en fout, mais bon je suis une bonne élève alors je les fais quand même). 
-Il y a des lectures (= cours magistraux) et seminars (=TD/conférence). Les seminars sont en général occupés par de la parlotte, dans les cas les plus extrêmes cela donne un prof qui n'a pas préparé son cours et pose des questions aléatoires sur la couleur des culottes de la reine ou autre sujet d'actualité à des premières années qui donnent leur avis sur tout et n'importe quoi sans grand rapport avec la question parce qu'ils sont heureux de parler (c'est le cas extrême, il y a aussi des cas où le prof prépare son cours et il y a une vraie discussion ; ou personne ne veut parler, et on regarde les mouches voler pendant 1 heure). 


-Il y a plein de travail à faire for free. Genre des essays à rendre qui ne sont pas notés, idem pour les exposés... ça change de Sciences Po où le moindre mouvement du petit doigt passe en jury d'examen à la fin de l'année... Principe un peu déroutant, mais qui au fond rend plus responsable. 

Ensuite... Si on parlais un peu de la coloc ? 
Comprenons nous bien, je suis heureuse d'être là. Ma résidence est bien située, et c'est une des moins chère (voire la moins chère) de celles dans le centre de Londres. à deux pas d'un des campus de l'université (pas le mien malheureusement, mais ça me permet d'avoir accès aux imprimantes de la bibliothèque qui s'y trouve). Le quartier ne craint pas le soir. 
Qu'est-ce qui cloche ? 
Vivre à 14 c'est parfois difficile. Outre que mes colocs (qui sont vraiment très sympas par ailleurs) ont un sens de l'hygiène douteux, vu le (je ne trouve pas de mot approprié, en long ça donne "amas de trucs sales, restes de nourritures crus ou cramés, morceaux de poulets crus qui trempent dans de l'eau, éviers remplis à ras bord, odeur dégueu", bref vous m'avez compris) qui traîne dans la cuisine,


ils ont le chic pour imiter le doux gloussement de la pintade à des heures avancées de la soirée. J'ai essayé de leur expliquer plusieurs fois de se calmer après 10 heures du soir étant donné que les murs sont fins comme une oyster card (expression très couleur locale, même si je viens de l'inventer). Ils n'ont pas l'air de comprendre (enfin, ce n'est pas mon anglais qui est en cause : ils comprennent le sens des mots mais disons qu'ils n'arrivent pas à intégrer que les gens puissent aimer passer des soirées calmes sans être dérangé sans cesse par des hurlements... C'est mon côté Frenchie). Bref, la coloc consiste à faire des compromis, mais difficile d'amener tout le monde à faire des efforts quand on est 14 (je suis un peu seule contre 13 sur ce coup là... même si encore une fois ils sont par ailleurs très charmants). J'essaye de garder la maîtrise de moi-même malgré tout même si je ne rêve que d'une chose : 

 X13

Encore un petit pour la route pour bien vous faire comprendre ce que je ressens :





Où en étions-nous ? Ah, oui, peut-être faut-il que je parle de ma vie sociale...
Ce qu'il y a de bien à King's, comme je l'ai peut-être déjà dit, c'est qu'il y a plein de societies (= associations). Si vous comptez aller à King's l'année prochaine, ne ratez pas la Fresher's fair qui est l'évènement de l'année, et inscrivez vous dans les society, c'est le meilleur moyen de rencontrer des Anglais facilement ! Bien sûr, il y a les fêtes organisées par l'association erasmus, ou par le bureau des étudiants, où la musique est à fond la caisse et tout le monde se déhanche à fond sur une musique de qualité aléatoire...


Mais allez savoir pourquoi j'ai toujours du mal à rencontrer les gens dans ce genre d'évènement et donc je suis un peu en mode : 



Bref. Les societies donc permettent de rencontrer les gens, de vraiment discuter avec eux. J'ai rencontré plein de gens sympas... DONT DES JAPONAIS !!! (Vous l'aurez compris, je suis fan du Japon). J'ai eu l'occasion de discuter de mangas et d'animés avec des japonais.  Soit le summum du bonheur sur mon otaku-mètre...


On a déjà prévu de se faire un karaoké (enfin, c'est moi qui suis chargée d'organiser le truc, donc il faut encore que je m'en charge, mais...). Et samedi, on se fait un restaurant japonais (tout ça pour dire que j'ai une vie sociale en fait).

Et ce soir, premier event de la Harry Potter society, ce qui promet d'être grandiose... J'espère que je serai à Gryffondor ! (Et surtout pas à Poufsouffle, je préfèrerais encore faire partie des badass de Serpentard que d'être une Poufsouffle, parce que contrairement les Poufsouffle ne servent qu'à faire de la figuration... Les pauvres. Et si vous n'êtes pas d'accord : citez-moi trois personnages de Harry Potter qui sont à Poufsouffle ? Alors ? Bon ben on est d'accord...).

3 commentaires:

  1. work for free c'est pareil ici j'ai un exposé gratuit aussi cette semaine :p
    Tu te fais des amis japonais dans l'espoir de te faire envoyer des kitkat matcha l'an prochain ^^

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  2. Cédric Diggory, Hannah Abbott, Justin Finch-Fletchey !
    :D

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    1. Et nous avons une gagnante ! Tu gagnes ton poids en dragée berty crochus ;)

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