mercredi 6 mars 2013

Chapitre 18 - Sous la City, la plage

Quel était l'évènement de ces dernières semaines à Londres ?


La Fashion Week, bien sûr ! Qui s'est déroulée à Somerset House, juste à côté de mon campus. J'ai donc pu aller m'y promener. Je n'ai bien sûr pas assisté au défilé, mais j'ai pu faire me promener dans la grande cour de Somerset House et regarder les tenues... originales des gens qui se trouvaient là. 
J'ai un petit faible pour ce beau chapeau : 


Plus sérieusement, j'étais contente d'avoir l'occasion d'y faire un tour. Londres est l'endroit idéal pour afficher un style vestimentaire extravagant sans que personne n'y accorde la moindre attention. Alors la fashion week, c'est un peu l'exposition de ce que Londres fait de meilleur en extravagance vestimentaire. Des chapeaux volumineux, des chaussures importables, des couleurs flashy... Certes, la plupart des gens trouveront que c'est ridicule et ils auront peut-être raison. Mais comme nous sommes dans un monde très conformiste, j'aime bien ce côté too much qui permet à chacun d'exprimer son individualité et son originalité.
Et puis, profitons-en pour saluer les performances incroyables de certains de ces fashionistas. 


Reconnaissez que réussir à marcher avec des chaussures pareilles relève tout de même de l'exploit sportif de haut niveau. 

Malgré mes espoirs, aucun créateur ne m'a proposé de faire de moi sa Muse, mais c'est sans doute parce qu'ils n'étaient pas encore arrivés. Je n'ai même pas croisé ce cher Karl...






Autre actualité de ces derniers jours: j'ai été à la bibliothèque (la Maughan Library) pour emprunter des livres pour un essay. Je pense n'avoir jamais parlé de la bibliothèque de King's dans ce blog...



Se rendre à la bibliothèque, c'est tout une aventure. J'y entre pour chercher un livre et je ressors trois jours plus tard. King's a un système de classement incompréhensible particulier. Pour vous donner une idée, je cherchais une fois des livres sur la laïcité en France (si si). Il y en avais quatre dans la bibliothèque... Qui se trouvaient à quatre endroits différents. Vous commencez à comprendre la dimension hautement logique de ce système de classification. Ajoutons à cela le plan d'un étage de la bibliothèque :


Enfin, ce que je vois moi c'est plutôt :


Surtout quand on connaît mon sens légendaire de l'orientation... C'est un peu la version étudiante d'un épisode de Dora l'exploratrice, en somme.
Sans parler de ces livres qui, d'après le catalogue de la bibliothèque, sont censés être disponibles en dix exemplaires mais qui s'avèrent, après une heure de recherches poussées dignes d'Indiana Jones lui-même... n'être pas là. Preuve soit de la fainéantise des étudiants qui ne les remettent en place, soit que la bibliothèque est le théâtre de phénomènes paranormaux (genre des esprits frappeurs qui s'amusent à déplacer les livres la nuit). Et si je restais à la bibliothèque après les horaires de fermeture à l'occasion pour vérifier tout cela par moi-même ?


Terminons sur le nom de la bibliothèque : Maughan. En bonne française que je suis, je prononçais à mon arrivée : "maugane" avec un accent vaguement anglais et un petit you know pour faire passer le tout.
Erreur de débutant.
Il est naïf de croire que l'anglais a une prononciation logique de sa propre langue. Maughan se prononce "Mo-one". Chaque fois que je me trompe et qu'un anglais me regarde avec incompréhension, j'ai envie de lui dire "there's a G ok ??? mauGhan !!! If you don't want to pronounce this letter, don't put it in the word !!!"


J'en serais presque nostalgique de la bibliothèque de Sciences Po où je ne trouve jamais de place à cause des gens qui laissent leurs affaires et partent faire autre chose.

Presque. 

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