samedi 16 mars 2013

Chapitre 20 - Oh Mirror Mirror on the wall, which one of these masters is the fairest of all

Impossible de tenir un blog en 3A sans parler de l'inévitable choix de master pour l'année prochaine. 
Quoi, comment ça, ça n'a rien à voir avec le sujet de ce blog, à savoir mon année en Angleterre ? 
...
Bon, si vous insistez, je vous offre ce concentré de British :


Maintenant que vous avez eu plus de British que vous ne pouvez supporter, est-ce que je peux continuer ? Merci. 

Les master, donc. Parce que à Sciences Po, comme les trois premières années sont généralistes, on a un large choix de master. Oui, oui, je sais, vu de l'extérieur, on ressemble un peu à ça : 


Donc, prise de tête ces dernièr(e)s semaines/mois (années ?) sur le sujet. Surtout que Sciences Po ne nous a pas vraiment renseigné sur le sujet cette année, étant donné que le premier mail nous expliquant les deadlines et les démarches... est arrivé il y a deux semaines, après que les deadlines pour certain masters soient déjà passées.


Bon, en même temps, c'est vrai que cette année a été assez compliquée : scandale médiatique, fin du monde, chute de météorites, etc. 

J'ai eu la chance de savoir très tôt ce que je voulais (en deuxième année de master), avec une certitude tellement absolue que j'aurais pu m'exclamer au sommet d'une falaise sur fond de soleil couchant + musique mélancolique "c'est mon destin" sans paraître ridicule (dommage qu'il n'y ait pas de falaise à Londres, pas vrai ?). Ma "destinée" donc, c'est le master marketing (choisi un peu par défaut au départ : j'ai pris la liste des masters, supprimé ceux liés à l'éco, au droit, aux affaires publiques... il en restait trois), mais au final c'est vraiment ce que je veux faire (regard dans le lointain, séquence émotion). 

Le mail reçu il y a deux semaines précisait que pour le master marketing, lettre de motivation + cv étaient à envoyer... Cinq jours plus tard. La lettre fut donc rédigée dans la panique la plus totale avec calme, réflexion et professionnalisme.


Une fois la lettre envoyée, je suis restée sans nouvelle plusieurs jours, ce qui était assez stressant (est-ce qu'ils n'avaient pas reçu mon mail ? Est-ce qu'ils avaient décidé de rejeter d'emblée ma candidature et de faire comme s'ils n'étaient au courant de rien pour ne pas rendre les choses awkward entre nous ?).
J'avais l'impression que l'administration à Paris chantait comme Bénabar "Même si je ne pense qu'à elle, si je rêve de la revoir Vade Retro téléphone elle ne doit pas le savoir ! Nos meilleurs techniciens se sont penchés sur la formule : c'est trois jours au moins le résultat de leurs calculs. Il faut pas que je l'appelle, pas que je l'appelle, attendre encore quelques jours, il faut pas que je l'appelle, pas que l'appelle, trois jours minimum !" (pendant que moi je fredonnais "Et si tu le veux, si tu le veux bien, peut-être qu'un de ces jours un de ces quatre matins, tu m'avoueras un peu gêné que t'osais pas m'appeler, je me vois rigoler, c'est ridicule, quelle drôle d'idée !").


Mais j'ai finalement reçu un mail... trois jours après (puisque je vous le dis...) pour me donner un rendez-vous skype qui s'est bien passé. Il ne reste plus qu'à faire mon choix en ligne la semaine prochaine, ce qui n'est qu'une formalité (à moins qu'à cause d'un complot gouvernemental mon compte soit piraté et qu'on m'inscrive dans un autre master, ou chute de météorites sur les serveurs de Sciences Po, nouvelle fin du monde imminente, mais j'ai bon espoir que tout se passe bien).

Une amie m'a fait remarqué qu'elle ne comprenait pas comment on pouvait rêver dès ses cinq ans de travailler dans le marketing. Je ne rêvais pas bien sûr de faire ça quand j'étais haute comme trois pommes, j'ai vécu deux trois trucs entre temps qui m'ont un peu fait changer d'avis...
Non pas que je ne veuille pas poursuivre mon rêve de quand j'avais 5 ans, mais j'ai un petit problème...


De toute façon, le marché est un peu bouché en ce moment. Et puis, j'ai le temps d'aller parler à cette bonne vieille Elisabeth avant la fin de l'année pour lui proposer de reprendre son business.

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