lundi 8 juillet 2013

Chapitre 31 - Brighton

Peu de temps après le départ d'Eloïse, je suis repartie pour mon dernier voyage hors de Londres, à Brighton. 
Avant de venir, Brighton, ça m'évoquait...


C'est un roman qui a été adapté en film (j'ai vu le film, pas encore lu le roman). "Brighton rock" fait référence aux friandises typiques de Brighton, qui ressemblent à des sucres d'orge. Le film est bien, mais l'héroïne est trop romantique et naïve, elle se laisse mener en bateau du début à la fin... 

Mais ce n'est pas le sujet. 

Cette fois-ci, j'avais laissé Julie derrière moi ; je suis allée à Brighton avec mes amis Cathia et Shingo (ce dernier retournait le lendemain au Japon...). 



Première chose qui m'a frappé : Brighton est une ville en pleine crise identitaire.
C'est bien simple, Brighton croît qu'elle est Londres.
Au milieu des cartes postales trônent des vues des fameux bus rouges, de Picadilly ou de Big Ben. Les boutiques de souvenirs regorgent d'objets qui font référence à la capitale. Et, au détour d'une rue...



Voilà qui peut prêter les touristes à confusion.



Brighton est une ville assez connue ; c'est un peu la riviera britannique. C'est à une heure seulement en train de Londres, et c'est là que viennent se ressourcer les londoniens quand ils veulent passer une journée à la mer et se ressourcer. Connu notamment pour ses casinos et son Brighton Pier, où se trouvent toutes sortes de machines (on est très loin de Las Vegas, je vous rassure ! L'ambiance est familiale, ce n'est pas un réel casino ; c'est plutôt un pachinko, pour les adeptes de culture japonaise...). 


(Le Brighton Pier vu du ciel)

Je vois d'ici vos sourires narquois... Figurez-vous que mes pertes s'élèvent à 0,30£ (une vraie fortune), après un essai infructueux dans une machine à peluches. 
Bon, en même temps, je n'ai pas besoin de plus de peluches. 



J'ai vraiment apprécié Brighton, surtout qu'il faisait beau quand nous y sommes allés. Il y avait beaucoup de vent mais il a fait très chaud entre 17 et 18h (c'est si rare qu'il y a intérêt à ne pas rater le coche...). Le beau temps a bien sûr aidé dans mon appréciation de Brighton ! C'est une petite ville balnéaire très mignonne, où j'adorerais avoir une maison ! Pas pour y vivre (il doit faire un temps glacial en hiver). Plutôt une résidence secondaire.
Pour me reposer quand j'en aurai assez de mon appartement au sommet du Shard. 


Il y avait plein de street art !



Ce gâteau Alice aux pays des merveilles est tellement beau que je serais incapable de le manger...


Un humour bien pourri comme je l'aime.


Au détour d'une rue, j'ai croisé une vieille connaissance (trop fashion, je veux le même).



Eh, regardez, le London Eye !


Un petit contre-cliché au passage (l'Ecosse ne me lâche plus).


C'est sur cette jolie plage que j'ai dégusté mon dernier fish'n'chips... Un fish'n'chips acheté dans un petit snack bar, plongé dans la friture, bien gras... Un vrai fish'n'chips, quoi ! 
Que du bonheur (enfin, jusqu'à ce qu'on se fasse agresser par un gang de mouettes affamées). 

Je me suis courageusement trempé les pieds dans l'eau (enfin, c'était le plan de départ, mais la mer a estimé qu'il valait mieux que je trempe carrément les jambes et m'a envoyé d'énormes vagues traîtresses pour me signaler que je faisais fausse route).



Et si je vous ai vendu du rêve... Je vais terminer avec le Palais de Brighton (Brighton Pavilion), unique en son genre. 




Je n'ai pas pu prendre de photos à l'intérieur, malheureusement... Et je n'ai trouvé aucune photo sur Google de l'intérieur qui rende la splendeur des lieux de manière satisfaisante !
Je ne pouvais qu'adorer ce Palais, construit pour George IV. John Nash est l'artisan majeur de ce qui est aujourd'hui le Brighton Pavilion. Si vous ne savez pas qui est John Nash, c'est simplement un architecte du 19ème qui a contribué à deux-trois bricoles dans Londres, comme Regent's Park, Oxford Circus, Marble Arch, Saint James' Park, Regent's Street, ou Buckingham Palace.
En ce temps là, l'Orient était à la mode, et une large part de la déco intérieure est inspirée de la Chine. Les pîèces sont tous simplement grandioses. Comme l'immense salle à manger avec son lustre magistral au sommet duquel trône un dragon, et son plafond-dôme peint en trompe-l'oeil... Un véritable palais des Mille et une Nuits (ça ne veut pas dire grand chose cette expression, mais ça sonne mystérieux, exotique et magique, c'est l'impression que ça m'a fait).
Vous l'aurez compris, c'est à faire absolument si vous allez à Brighton !

Profitez-en vite, dès que j'aurai épousé Harry, je privatise le Pavilion et j'en fais ma résidence secondaire.



Dire que j'ai failli ne pas y aller parce que, quand je suis allée à l'office de tourisme en arrivant, je suis tombée sur une Française qui m'a expliqué, quand je lui ai demandé si ça valait le coup, que c'était comme Versailles.
Un peu comme dire "bah, vous devriez allez voir Big Ben, ça ressemble à la tour Eiffel".



French people, you know...


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