vendredi 7 septembre 2012

Prélude - The why of the how of the thing of the name of the blog

Ou, pour les néophytes qui n'auraient pas mon niveau hautement littéraire d'anglais, "le pourquoi du comment de la chose du nom de ce blog".

Il faut reconnaître que c'est un nom un peu curieux et qui a priori n'a rien à voir avec la choucroute londonienne, pour autant que le londonien soit friand de la chose, ce qui pour ce que j'en sais est assez incertain. Quoique s'il connaissait, on peut légitimement supposer que, prit d'une envie douteuse légitime d'assaisonner ce plat à la cuisine de son pays, ledit londonien tenterait d'assaisonner ladite choucroute avec de la menthe pour relever le goût ce dont on peut se passer parce que la choucroute c'est déjà suffisamment douteux comme truc fondamentalement

Mais jusqu'à preuve du contraire, ce blog n'a pas pour objet de raconter les milles et une façons d'assaisonner la choucroute en fonction des différentes traditions culinaires (ou alors j'ai mal choisi mon titre).
Revenons-en à nos moutons, ou plutôt à nos renards...
Pourquoi Londres ? 
Bon, ne nous cachons rien, il y a d'abord la raison bateau (ce qui, soit dit en passant, représente un avantage pour quelqu'un qui part dans un pays cerné par les eaux) : il faut bien parler anglais et je parle anglais comme une vache normande bien que mon anglais soit correct il faut reconnaître que ça peut être utile pour acquérir "the bioutifoul Engliche aksente". Chacun son Saint Graal. 
Donc me voici, en début de 2A (= Deuxième Année, pour les non-avertis) à chercher un bled pays d'accueil anglophone. Et comme je ne voulais pas partir trop loin de chez moi vu que je n'ai encore jamais vécu toute seule, le choix s'est porté sur l'Angleterre. L'avantage de Londres pour quelqu'un qui n'était jamais parti, c'est que c'est à côté en eurostar (enfin ça, c'était ce que je pensais avant de voir le prix des billets).
Il est temps à ce stade du récit de faire une révélation fracassante qui risque d'en choquer plus d'un : je suis une Parisienne, une vraie de vraie ; j'ai passé ma vie dans le bruit, l'agitation et la pollution de la capitale au point de suffoquer dès que l'air se fait respirable, de paniquer dès que je me retrouve perdue au milieu de la nature et de hurler dès que je vois un insecte (mais comme j'essaye de l'expliquer à mes amis, si Dieu avait voulu que je vive à la campagne, Il aurait installé le Free Wifi dans les champs et les forêts). De même qu'il est difficile, comme me le dise certains de mes amis qui ont vécu ailleurs qu'à Paris, de ne pas se sentir enfermé au bout de quelques mois dans une ville aussi agitée et polluée, il est difficile pour quelqu'un qui y est habitué de se sentir bien dans un cadre plus calme et naturel. 
Un peu comme les lapins qui ont vécu toute leur vie en cage, et qui ne bougent pas quand on les lâche dans la nature, trop habitués à l'existence de limites à leur univers (merci d'avoir suivi la "minute poétique" de ce blog. Tout de suite, une page de pub, puis la météo). 
Donc il me fallait une grande ville, j'avais peur de ne pas me faire à une ville dont la population bovine surpasserait le nombre d'habitants.

Autre chose que vous devez savoir sur moi à ce stade du récit pour comprendre : je suis une quiche de la géographie. Pour moi, l'Espagne, c'est une vague crêpe à gauche de la France, la Chine un genre de pancake lointain sur la droite, Buenos Aeres une ville quelque part en Amérique du Sud, et Nanterre une ville quelque part dans l'Est de la France. 
Donc quand je me suis demandé où partir, une vague carte du vague monde s'est dessinée sous mes yeux. Je me suis rappelé les cartes moches sur la mondialisation de Terminale. Il y avait trois gros points rouges comme des furoncles sur la face du monde (on vous avait prévenus, la minute poétique a prit fin il y a cinq minutes) : Paris, New York, Londres. Comme je savais placer Londres sur une carte et qu'elle me paraissait digne de mes habitudes de Parisienne, je l'ai choisi.
(Il est possible que mon niveau en géographie ait été caricaturé pour les besoins de l'écriture de ce paragraphe).

Mais avec tout ça, je n'ai toujours pas répondu à la question à un million : pourquoi ce titre de blog ?
D'abord, Londres c'est la capitale de l'Angleterre (j'espère n'avoir spoilé personne par cette révélation fracassante). Si je devais décrire un truc typiquement anglais, je dirais : le fish'n'chips. Bien sûr il y a d'autres trucs typiquement anglais notamment l'absence de cuisine comme le drapeau, la pluie ou les petits pois à la menthe, mais honnêtement, le fish'n'chips c'est la première chose que je me rappelle de mes quelques séjour en Angleterre étant jeune (je ne vous ai pas encore dit mon âge...). 
Bon, mais pourquoi des renards ? J'ai appris par hasard qu'il y avait des renards sauvages qui squattaient les rues de Londres ; aussitôt, mon imagination s'est emballée. Londres, ce n'était plus un Paris anglais, mais soudain une ville étrange, exotique, mystérieuse et envoûtante, pleine de la promesse d'évènements incongrus et dangereux. Pourquoi partir chercher l'aventure en Chine alors qu'elle se trouve à quelques kilomètres ? La Chine, c'est pépère comme coin si vous restez tranquille ; à Londres, vous pouvez vous faire attaquer sauvagement par des renards en bande en allant acheter votre baguette de pain (ah oui mais ils ne connaissent pas le concept de la baguette de pain... disons en allant acheter vos pork pies ou baked beans). Pour moi, Londres, c'est les renards, et c'est à eux que je pense à chaque fois que je pense à la ville où je vais aller m'installer.

Terminons avec l'explication du titre du blog après moult et moult digressions (on y est presque, ne quittez pas cette page !). Quand je vais en Bretagne, ce qui me fait sentir chez les Bretons, c'est ce spectacle atypique - les mouettes qui mangent les déchets de nourriture Macdo laissés par terre (ce qui fait qu'elles deviennent agressives et entreprenantes et qu'elles n'hésitent pas à venir vous piquer votre déjeuner si vous vous approchez trop près, mais nous ne sommes pas là pour parler de mes expériences bretonnes). Donc logiquement, à Londres, les renards doivent festoyer avec les restes de fish'n'chips qu'ils trouvent ça et là. 
Résumons l'équation pour ceux du dernier rang qui n'auraient pas suivi :


Mais si vous vous posiez la question : non, je ne me suis pas encore fait voler mon déjeuner par une de ces sympathiques bestioles. Mais vous vous doutez qu'ayant choisi Londres, je suis une vraie aventurière et la présence de prédateurs dans les rues ne m'empêchera pas de manger. Si je rencontre des renards, je ne manquerai pas de raconter mon affrontement héroïque quelque part sur ce blog (c'est un genre de boss final pour valider ma 3A, en somme).

Si ces lignes ne vous ont pas découragé de lire la suite (j'écris beaucoup, si ça ne vous avait pas sauté aux yeux), bienvenus dans le grand livre de mes aventures londoniennes...

7 commentaires:

  1. T'es douée en photoshop !
    Sinon en Ecosse, il y a aussi a crow ate my fish & chips

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  2. Quelqu'un m'a dit... que des fish and chip se promènent à Londres, en liberté ? =3
    C'est un appel sans appel !!

    Bon courage ma ptite Ros', tu vas t'en sortir comme un poisson dans l'eau.
    Tente tout de même de ne pas finir frite (tu me diras, avec le soleil que tu vas avoir là-bas ^^)

    Gros bisouS

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    1. Merci ma poule ! Hope I'll catch you on facebook soon to tell you my adventures ;)

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  3. Ah ah ah! Je viens de finir de lire tous tes articless et j'ai galéré à connecter le VPN juste pour tout commenter :)

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    1. Ben c'est normal meuf, le gouvernement chinois a cramé que j'étais trop une dangereuse activiste ;)

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